CV DES CANDIDATS JUNIORS :
LES 5 ERREURS CLASSIQUES

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Difficile de rédiger son premier CV lorsqu’on est jeune diplômé et qu’on pense n’avoir aucune expérience ! Surtout quand on n’a pas fait ou peu fait de stage… ! Or vous avez de l’expérience… cherchez bien : vos loisirs, vos engagements qu’ils soient sportifs, associatifs, artistiques… vous ont permis d’acquérir de l’expérience et des compétences propres.

A vous de savoir en parler ! Organisation de week-end end ou de voyages avec des amis où vous prenez en charge toute la logistique, de la conception du projet jusqu’à sa réalisation…, performances sportives, musicales, artistiques… bénévolat : ne vous censurez pas ! Réfléchissez à toutes vos expériences, du job d’été, au petit boulot pour arrondir ses fins de mois, à vos loisirs… votre expérience est unique : mettez-la en avant dans votre CV ! Et suivez aussi les conseils de cet article que j’ai sélectionné pour vous !

Claire-Aude Latrobe-Hiriart

CV des candidats juniors : les 5 erreurs classiques

Difficile d’élaborer un CV quand on débute sa carrière. Évidemment, les recruteurs sont plus tolérants sur les candidatures des jeunes professionnels et postulants fraîchement diplômés. Toutefois, il y a des gaffes qui peuvent vraiment entacher votre crédibilité… Découvrez les 5 erreurs classiques des profils juniors sur leur CV.

1. Enjoliver la réalité

Certes, la tentation d’enjoliver votre CV peut être forte. Mais elle est également risquée. « Il est périlleux de gonfler ses expériences ou d’inventer des missions qui ne vous ont jamais été confiées », prévient Steve Boccara, directeur associé du cabinet Campus Recrutement.

D’autant plus que les recruteurs ont un sixième sens lorsqu’il s’agit de débusquer ce genre d’artifices. Certains exigeront les photocopies de vos diplômes ou les références de vos derniers employeurs tandis que d’autres n’hésiteront pas à tester votre anglais puisque, d’après votre CV, celui-ci est fluent.

Pour combler votre éventuel manque d’expérience, indiquez votre implication dans une association, un bureau des élèves, un club sportif… « Un jeune candidat peut aussi mentionner son sujet de mémoire de fin d’étude. Cela donnera certainement lieu à un échange pendant l’entretien de recrutement », souligne Patrice Cardinaud, DRH adjoint du groupe PagesJaunes.

2. Des expériences peu valorisées

« Ne vous contentez pas d’énumérer vos expériences professionnelles, explique Steve Boccara. Mieux vaut préciser les résultats obtenus : un chiffre d’affaires en croissance, le nombre d’études de marché réalisées, le nombre de rendez-vous décrochés… » Ou les compétences que vous pensez avoir développées. Si vous avez occupé un poste d’assistant marketing pendant quelques mois et que vous avez collaboré à des campagnes promotionnelles, précisez que vous avez acquis des compétences commerciales. « Cela montre que le candidat a maîtrisé son poste et qu’il a retenu des choses positives de cette expérience », précise-t-il.

Pour autant, si vous avez enchaîné contrats de courte durée ou missions en intérim, inutile de tous les mentionner. « Il faut sélectionner les expériences qui ont eu une durée significative de plusieurs mois », précise Patrice Cardinaud.

3. Une structure bancale

À moins que ne briguiez un poste d’assistant créatif dans la pub, bannissez toute présentation décalée qui se voudrait originale. « Un CV tient sur une page A4 et se structure en rubriques : la formation, les expériences professionnelles, les compétences linguistiques et informatiques et les centres d’intérêts », rappelle Emmanuelle Daviaud, chef du service recrutement permanent au sein de Phone Régie.

L’ordre des rubriques n’est toutefois pas figé. « Je conseille aux jeunes candidats de mettre leurs expériences professionnelles avant leurs diplômes », explique Steve Boccara. Quoiqu’il en soit, optez pour le CV anti-chronologique, plus adapté aux courtes carrières.

En en-tête de votre CV, n’oubliez pas de rédiger une accroche. Souvent boudée des jeunes diplômés, celle-ci est pourtant l’occasion de « mettre l’accent sur une caractéristique forte : une fonction briguée, une compétence inattendue, un objectif professionnel », précise le directeur associé. Par exemple : « Trois ans d’expérience dans l’assistanat de direction, dont un an dans une filiale brésilienne ».

À noter : si vous répondez à une offre d’emploi, « n’oubliez pas de mentionner l’intitulé du poste de l’annonce afin de directement coller aux attentes du recruteur », ajoute Emmanuelle Daviaud.

4. Des fautes d’orthographe à gogo

« Nous faisons généralement preuve de tolérance vis-à-vis des CV des jeunes diplômés », concède Patrice Cardinaud. Toutefois, cette souplesse a des limites. Et les fautes d’orthographe, de grammaire ou les erreurs d’impression à chaque ligne ont tendance à faire sortir les recruteurs de leurs gonds. « Elles sont encore trop nombreuses dans le CV des jeunes candidats, remarque Steve Bocarra. Malheureusement, elles envoient des mauvais signaux aux recruteurs et donnent l’impression que le CV a été bâclé et que le candidat ne prend pas l’exercice au sérieux. »

Par conséquent, avant d’envoyer votre CV à une entreprise, faites-le relire par quelqu’un de votre entourage qui saurait épeler le mot « ornithorynque » sans accroc.

5. Des coordonnées loufoques

Sur votre CV, évitez les adresses mails du type « ilovebeer@hotmail.com » ou « louloute22@laposte.net », à réserver à vos amis. Cette maladresse n’est pas rédhibitoire mais ne renvoie pas une image très professionnelle de vous-même. Préférez une adresse mail sobre du style : prenom.nom@gmail.com.

Aurélie Tachot © Keljob – Décembre 2011

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