L’ASSOCIATION PHÉNIX

Association Phénix

Champerley Conseil est membre de l’Association Phénix, qui depuis 2007 œuvre pour l’insertion professionnelle des étudiants LSHS en entreprise, à des postes et des responsabilités qui correspondent à leur niveau d’étude et à leur potentiel, lors d’une session de recrutement ouverte, chaque année, à l’occasion de l’Opération Phénix.

L’opération Phénix a permis depuis 2007 de recruter 150 diplômés de master 2 en Lettres et Sciences Humaines à des postes de niveau cadre et en CDI.

LE FORUM ET L’OPÉRATION PHÉNIX 2012

Opération Phénix

Tous les étudiants inscrits dans une université française en 2012 en master 2 LSHS, ou ayant obtenu ce diplôme en 2011 et 2010 peuvent être candidats sur le site www.operationphenix.fr .

Tous les ans, en avril-mai, les étudiants concernés ont l’occasion de venir rencontrer les entreprises. Près de 1 000 étudiants sont attendus, en 2012, à cette occasion.

Les recrutements se feront en CDI, dès le mois d’octobre. Les recrues suivront une formation en alternance (un master 2 professionnel) à compter de cette date. Cette formation diplômante est assurée depuis 2011 par l’université Paris-Sorbonne.

LES PARTENAIRES DE L’OPÉRATION PHÉNIX

Opération Phénix

Les entreprises partenaires de l’opération Phénix sont :
AXA, Coca Cola Entreprise, Danone, Eiffage, HSBC, L’Oréal, Marine Nationale, Renault, Société Générale, PricewaterhouseCoopers.

Nouveauté : la BRED rejoint le dispositif en 2012.

Les partenaires de Phénix

Les universités partenaires de l’opération Phénix sont :
Paris 1 – Panthéon Sorbonne, Sorbonne Nouvelle (Paris 3), Paris-Sorbonne (Paris 4), Paris Descartes (Paris 5), Paris – Diderot (Paris 7), Paris Ouest Nanterre La Défense (Paris 10), Paris Est Créteil Val de Marne (Paris 12), Paris 13 Nord, Cergy-Pontoise, Paris-Est Marne-la-Vallée.

Nouveauté : l’Université de Strasbourg, l’Université d’Angers, l’Université de Toulouse 2 Le Mirail et l’Université de Grenoble 3 rejoignent le dispositif en 2012. Et, comme l’avaient demandé les étudiants des années précédentes, l’opération Phénix s’ouvre à l’ensemble du territoire français.

L’ASSOCIATION PHÉNIX

L’association Phénix, présidée par Serge Villepelet, président de PwC, a été créée afin de favoriser la diversité des profils de formations universitaires dans les processus de recrutements au sein des entreprises.

Les membres de l’opération Phénix

L’association Phénix a été publiée au JO du 6 août 2011.

Ses membres sont :
Julie Coudry, fondatrice de la MANU, (Vice-Présidente de l’association)
Anik Chaumartin, PwC,
Bernard Deforge, Professeur émérite des Universités, coordinateur de l’Opération Phénix (Trésorier de l’association),
Patrick Fauconnier, Le Nouvel Observateur,
Delphine Jouenne, Enderby,
Xavier Lanthiez, Eiffage,
Claire-Aude Larobe-Hiriart, Champerley Conseil,
Jean-Jacques Maillard, Ministère de l’enseignement et de la Recherche, (Secrétaire Général de l’association),
Celine Micouin, MEDEF, (Vice-Présidente de l’association),
Nicole Vaux-Le Querler, Professeur d’Université, ancienne présidente de l’Université de Caen,
Serge Villepelet, PwC, (Président de l’association),
Jean-Marc Vittori, Les Echos, (Vice-Président de l’association),
Kirsten Williamson, Petrus Communications.

LABEL PHÉNIX

L’association Phénix vient de décerner cette année cinq labels Phénix à des entreprises et des universités qui ont concouru au premier appel à projets de l’association.

Deux dossiers présentés par l’université Rennes-II ont été labellisés :
le premier consiste en un « parrainage de formations universitaires » de niveau master par des entreprises (PME ou grands groupes). Cela prendra notamment la forme de coaching et d’accueil de stagiaires. Le second projet, qui a démarré à la rentrée 2011, vise à « promouvoir l’esprit d’entreprendre » auprès des étudiants de licence et de master, à travers des interventions d’entrepreneurs dans les formations. Une soixantaine d’entreprises sont partenaires.

L’université Paris-Ouest Nanterre La Défense a pour sa part été récompensée pour un projet de « master professionnel d’excellence humanités et management ». Il sera ouvert à la rentrée 2012 à destination des diplômés de licence de lettres ou de sciences humaines. La CGPME et la CCI de Paris sont partenaires de la formation.

Le dossier « master professionnel-métiers de l’entreprise » porté par l’université Paris-Sorbonne (Paris-IV) a également été retenu. Ce master a été lancé à la rentrée 2011 pour former « à la vie de l’entreprise » les étudiants retenus dans le cadre de l’opération Phénix.

Enfin, BNP Paribas a été retenu pour son programme «conseiller en patrimoine financier junior ». La banque propose depuis 2001 à des diplômés de SHS (bac +2 à bac +4) de suivre une formation en alternance d’un an au métier de conseiller.
Source : blog de Bernard DEFORGE, 9 mars 2012

TÉMOIGNAGE D’ÉTUDIANTS DIPLÔMÉS EN LSHS RECRUTÉS LORS DE L’OPÉRATION PHÉNIX

Étudiants diplômés en LSHS recrutés lors de l'Opération Phénix

« L’Opération Phénix, c’est une belle opportunité pour les littéraires ! » Nadège Seigneuret
Aujourd’hui : Attachée commerciale chez l’Oréal
Hier : Master 2 recherche Histoire Economique

« Il y a deux ans, j’ai vu par hasard une émission télévisée où était intervenue Valérie Pecresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur. Elle a évoqué l’Opération Phénix et le concept m’a vraiment donné envie d’en savoir plus. J’ai fait des études passionnantes à la Sorbonne mais je n’avais pas forcément envie de continuer la recherche après mon master 2. J’avais un job étudiant dans lequel je m’épanouissais car je gravissais d’année en année des échelons jusqu’à devenir animatrice d’un groupe de vendeuses à domicile. J’ai pu former des nouvelles recrues, gérer des stocks, mesurer ma marge et me donner de nouveaux objectifs. Mais il me manquait quelque chose : la vie en entreprise. J’avais envie d’avoir des collègues, de participer à de plus grands chantiers. Phénix a été une belle opportunité pour moi. Avec l’Oréal, je passe à un niveau supérieur, je pars à la rencontre des distributeurs et je complète mes connaissances. En plus, avec ce master 2 « métiers de l’entreprise » j’arrive en entreprise avec un meilleur bagage et je confirme que les littéraires ont leur place en entreprise ! »

« Les recruteurs sont attentifs à nos diverses expériences professionnelles. » Emilie Le Lann
Aujourd’hui : Conseiller clientèle chez HSCB France
Hier : Master 2 Histoire Moderne

« Les entreprises voient leurs intérêts à recruter des profils littéraires. » Claire Giuliani
Aujourd’hui : Chef de marché chez Danone
Hier : Master recherche Lettres Modernes

« Phénix, une chance en or pour intégrer l’entreprise. » Marie Fouqué
Aujourd’hui : Auditrice chez PwC
Hier : Master 2 Recherche Lettres classiques

« Ma formation en lettres m’aide au quotidien. » Eléonore Malnou
Aujourd’hui : Attachée commerciale chez Coca-Cola
Hier : Master recherche Lettres Modernes

« Ce que j’ai appris à l’université me sert aujourd’hui en entreprise. » Ninon Decorne
Aujourd’hui : Chargée de veille réglementaire/Gestionnaire de documentation technique chez Eiffage
Hier : Master recherche Philosophie politique et éthique

« Phénix, c’est exactement ce que je recherchais : un programme professionnel qui s’intéresse à des profils littéraires. » Anaëlle Correc
Aujourd’hui : Auditrice interne chez Renault
Hier : Master 2 histoire culturelle des savoirs et des mentalités

TÉMOIGNAGES DES MANAGERS DES PHÉNIX RECRUTÉS

Manager 1 qui travaille depuis deux ans avec une Phénix
L’évolution

« Au départ, [on] m’a prévenue que c’était une Phénix, qu’il fallait donc s’attendre à quelqu’un qui ne maîtrisait pas [tout]. Mais franchement, il n’y a pas eu de temps d’adaptation. Elle comprenait vite, posait les bonnes questions. Je n’ai pas vu de différence et pour tout dire, on ne m’aurait pas prévenu concernant son background, je ne l’aurais pas deviné.  »

Ses qualités

« Elle est franche, directe. Elle dit les choses, ce qui ne plaît pas toujours aux équipes, mais qui est positif. Elle est excessivement consciencieuse et rigoureuse, réclame du travail. Son niveau aujourd’hui est supérieur à celui de bien des diplômés d’écoles de commerce. Au sein de l’équipe, elle a dû répondre à beaucoup de questions au départ mais elle a de la personnalité et cela a créé de la sympathie. Les jeunes apprécient d’être associés à des vécus différents.  »

Manager 2, au sujet de deux recrutées Phénix
Les qualités

« Elles sont très volontaires, ne rechignent pas à la tâche, viennent […] proposer leurs services quand elles ont un temps mort. Ces profils prennent les devants, ce qui est vraiment agréable. Elles sont intelligentes : quand [on] leur explique, elles comprennent vite. Et puis, elles se renseignent très souvent en amont sur les clients. La volonté d’apprendre devient de plus en plus rare dans nos équipes [classiques]. Par ailleurs, elles ont apporté de la fraîcheur, un nouveau regard. Leurs rapports d’étonnement, sur le métier, sont passionnants. On les staffe avec plaisir. »

Manager 3 qui travaille avec un Phénix
L’évolution

« Je connais X depuis septembre 2008. Pour tout dire, j’avais une certaine appréhension de travailler avec lui même si on m’avait dit que c’était un très bon élément. A l’époque, je revenais d’échanges en Angleterre où j’avais eu l’occasion de travailler avec ces profils […]. Je savais que cela fonctionnait. J’y suis allé en douceur pour mesurer son intégration et ne pas l’abandonner à lui-même. J’ai vu qu’il était dans son élément, qu’il réagissait bien.
Au départ, il avait un petit manque d’assurance par rapport aux autres. Il faisait bien son boulot, mais avait peur de mal faire. […] Son travail était bon. »

Ses qualités

« Il a soudé l’équipe ! L’équipe s’est sentie solidaire très vite, l’a aidé sans aucune jalousie. Je l’ai fait parler dès la première pause déjeuner de sa formation. L’équipe a compris sa différence et l’ouverture qu’il pouvait apporter. Aujourd’hui, c’est un non sujet. Il est senior et personne ne se demande pourquoi il est passé senior. C’est mérité. »

LES PHÉNIX EN ENTREPRISE… VUS PAR EUX-MÊMES

Première promotion Phénix, diplômée d’histoire
Ma différence

« Je n’ai pas le même regard sur la culture d’entreprise par exemple. J’ai beaucoup plus de recul sur ce qui est dit. Et je n’ai pas du tout le même rapport à l’argent. Cela n’a jamais été ma motivation principale. Pour moi, ce qui compte, c’est mon utilité et la reconnaissance de mon travail, qui dépasse très largement le strict plan financier.
Pour le reste, mes études m’ont apporté, je pense, une capacité d’adaptation et un certain sang-froid. Je ne panique pas. Je suis aussi à l’aise dans la rédaction des rapports. Mais là, la seule différence avec d’autres, c’est que je ne fais pas de fautes d’orthographe. La prose des rapports est une prose très codée, très technique. »

Mon challenge

« J’ai l’impression que le plus dur commence. Maintenant que je dois encadrer des stagiaires par exemple, je vois chez certains d’entre eux qu’ils ont vis à vis de moi un complexe de supériorité. Je me remets plus en cause aujourd’hui. Avant, il n’y avait que moi en jeu, maintenant, il y a une équipe. Je pensais avoir fait mes preuves, que la question Phénix était réglée, mais dans le regard des plus jeunes, je vois que ce n’est pas toujours le cas. »

Et les clients ?

« J’en parle quand on a une relation de confiance. J’ai notamment discuté de la seconde guerre avec l’un d’eux qui était intéressé. Il m’a demandé ce que j’avais fait comme études. Quand je lui ai répondu il m’a dit :  » C’est pour cela que vous êtes sympa! ». Ils en ont un peu marre de tous ces mecs en costard-cravate d’écoles de commerce. »

Première promotion Phénix, diplômé de philosophie
Ma différence

« Je me donne du mal. Dès le départ, j’ai été volontaire. Je n’ai jamais chipoté sur les heures ou montré de mauvaise volonté. Je ne suis pas blasé, j’ai envie d’apprendre. Je vois bien que certains sont là par défaut.
Notre situation agace parfois: j’ai entendu une fille démissionnaire expliquer que son bonus était mauvais et qu’en plus maintenant, on recrutait n’importe qui, des Phénix par exemple. Je pense avoir plus d’ouverture d’esprit que ce type de personnalités. »

Mon challenge

« Mon challenge, c’est de gagner en expérience. Cela n’a rien à voir avec les études. L’organisation d’un client, l’écoute, cela ne s’apprend pas en classe. J’ai besoin d’expérience des dossiers, c’est cela qui fait le savoir dans ce métier ».

Et les clients ?

« Je n’ai jamais parlé de mes études de philosophie aux clients. Je crois que pour les autres Phénix, ce n’est pas arrivé souvent non plus. »

Pour en savoir plus sur l’Opération Phénix
http://www.operationphenix.fr

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